C’est en 2010 que pour la première fois j’ai mis les pieds en Nouvelle-Zélande. A l’époque je voulais découvrir le monde et je suis parti 15 jours en sac à dos avec comme programme la traversée du pays du nord au sud.
Par la suite je eu la chance de faire 3 autres voyages en Nouvelle-Zélande, à la fois pour des vacances et aussi pour des déplacements professionnels.
La Nouvelle-Zélande est vraiment un pays magnifique et attractif à tout point de vue. Aujourd’hui on va s’intéresser à l’environnement global du pays, dont l’analyse préalable est indispensable à tout projet d’investissement.
Dans cet article je vous présente 5 bonnes raisons d’investir en Nouvelle-Zélande au regard de mon analyse personnelle et aussi des recherches approfondies que j’ai pu mener sur le sujet. La Nouvelle-Zélande se situe dans l’océan Pacifique, à environ 2 000 km de l’Australie dont elle est séparée par la mer de Tasman.
Elle est formée de deux grandes îles contiguës qui s’étendent sur plus de 1 600 km de long et compte 4,8 millions d’habitants majoritairement d’origine européenne.
Elle est aussi appelée « Pays du long Nuage Blanc », qui est la traduction Maori de « Aotearoa » (ao : « nuage », tea : « blanc » et roa : « long »).
1) La Nouvelle-Zélande : un pays où il fait bon vivre !
La Nouvelle-Zélande se classe 2e sur les 163 pays étudiés par le Global Peace Index (2019) qui évalue le niveau de paix, de tranquillité et de sécurité des pays.
La Nouvelle-Zélande affiche par exemple la meilleure note pour les sous-catégorie de « l’Instabilité politique, « Conflit interne » et « Relation avec les pays voisins ».
On peut citer également le classement réalisé chaque année par la Deutsche Bank sur la qualité de vie de 50 grandes villes dans le monde : Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande arrive en 2e position (2019).
Enfin, Auckland, la plus grande ville du pays, atteint la 3e marche du podium au rang des villes ayant la meilleure qualité de vie d’après l’indice Mercer (2019) sur un total de 231 villes étudiées dans le monde.
A titre de comparaison, Paris et Lyon arrivent respectivement à la 39e et 40e place du classement sur la qualité de vie.
Auckland et Wellington figurent également en bonne position avec leur 9e et 10e places pour ce qui concerne la sous-catégorie de la sécurité des personnes, suivi loin dernière par Paris (60e place) et Lyon (51e place).
Le résultat est là : la Nouvelle-Zélande propose à ses résidents une qualité de vie exceptionnelle ! Ce critère est à notre époque très attractif, tant pour les travailleurs que pour les entreprises et les personnes qui souhaiteraient investir en Nouvelle-Zélande.
2) La Nouvelle-Zélande : un pays en pleine croissance économique
Mes premiers pas à Auckland, une capitale économique dynamique
Au cours des 10 dernières années, j’ai eu l’occasion de faire 4 voyages en Nouvelle-Zélande (2010, 2011, 2015 et 2019), à la fois pour des vacances et aussi pour des déplacements professionnels.
Au cours de mon premier voyage, le point d’arrivée pour le touriste que j’étais fut l’aéroport international d’Auckland. A l’époque j’étais jeune et je n’avais presque jamais voyagé dans de grandes villes. Même si Auckland n’est pas une ville gigantesque, je dois dire que 3 choses m’ont profondément marqué :
- la première ce sont les gratte-ciels et les grands buildings, leur présence imposante lorsqu’on se trouve à leur pied et le paysage atypique qu’ils procurent dès qu’on s’éloigne un peu de la ville ;
- la deuxième est le calme apparent des rues, y compris des plus grandes avenues, qui malgré la foule, semblent animées par un rythme réglé et contrôlé ;
- et enfin, la gentillesse et l’amabilité des néo-zélandais, toujours prêt à aider, à vous renseigner, à vous donner un maximum d’information pour vous faciliter la vie.
Si la capitale de la Nouvelle-Zélande est Wellington, la ville d’Auckland est considérée comme la capitale économique du pays. Les grands groupes et les multinationales ont en générale leurs bureaux à Auckland.
Auckland est aussi la ville la plus peuplée, avec 1.5 millions d’habitants.
D’après les prévisions des institutions locales, Auckland comptera environ 2 millions d’habitants d’ici 2050.
Des indicateurs économiques au vert
D’un point de vue économique, la Nouvelle-Zélande affiche un taux de croissance du PIB de 2.8 % (2018), ce qui la classe parmi les économies les plus dynamiques des pays développés.
Pour 2020, la Nouvelle-Zélande affiche une prévision de taux de croissance annuel du PIB supérieur à celui de pays comme les Etats-Unis, l’Allemagne, le Canada, la France, le Japon, l’Italie ou le Royaume-Uni :
D’après la Banque mondiale, la Nouvelle-Zélande est le pays le plus accueillant pour faire des affaires, avant même Singapour.
La Nouvelle-Zélande attire de plus en plus d’investisseurs étrangers. En 2018, la Nouvelle-Zélande a notamment reçu 1,4 milliard de dollars USD d’investissement direct étranger.
Les principales raisons de cet engouement des investisseurs sont une forte croissance économique, une politique favorable aux entreprises, une bonne protection des droits de propriété, un très faible niveau de corruption, un niveau de vie élevé, une stabilité politique et également une fiscalité avantageuse.
A titre d’exemple, la Nouvelle-Zélande se classe 2e derrière le Canada au sein des pays de l’OCDE en terme d’investissement dans le secteur du logement, ce qui reflète le dynamisme de la croissance démographique locale :
Le site internet de Credendo propose des analyses de risque d’investissement par pays.
J’ai fait une simulation et voici le résultat pour ce qui est d’investir en Nouvelle-Zélande :
A titre de comparaison, voici un autre exemple avec la Thaïlande, pays dans lequel il est aussi possible d’investir en tant qu’étranger :
3) La Nouvelle-Zélande : un pays qui attire les visiteurs du monde entier
Ce qui m’a marqué lors de mes différents voyages en Nouvelle-Zélande, c’est le nombre de nationalités différentes que l’on peut rencontrer dans la même journée !
La Nouvelle-Zélande séduit en effet de plus en plus de touristes à l’échelle mondiale.
Le pays totalise plus de 3,7 millions de touristes par an (2017).
Selon les prévisions, le nombre de touristes devrait atteindre les 5 millions de visiteurs d’ici 2024, dépassant ainsi la population actuelle d’environ 4,8 millions d’habitants !
Le tourisme représente une part de 18 % du produit intérieur brut (PIB) avec un objectif affiché par le pays de 20 % pour la prochaine décennie.
Pourquoi un tel engouement des visiteurs ? En matière de tourisme, je dois dire que la Nouvelle-Zélande a beaucoup de cordes à son arc !
On peut évoquer des grands espaces naturels, la diversité des paysages époustouflants et hors du commun, la présence simultanée de l’océan, des montagnes et des forêts de fougères arborescentes !
Mais encore les sources naturelles d’eau chaude dans l’île du Nord, les stations de ski dans l’île du Sud, un côté authentique et naturel omniprésent.
Depuis longtemps le pays développe des infrastructures étudiées pour les touristes.
Les nombreuses activités en plein air qu’elles soient terrestres ou aquatiques sont extrêmement bien représentées. Si vous êtes fan de sport en pleine nature, vous serez séduit par la Nouvelle-Zélande, que cela soit pour de la randonnée, du kayak, du parapente, du surf, du ski, de l’escalade ou encore du saut à l’élastique ou du saut en parachute.
La Nouvelle-Zélande séduit également beaucoup de français, comme le témoigne la taille des groupes facebook « Français en Nouvelle-Zélande » et « Français à Queenstown » par exemple, affichant respectivement 48 459 et 1 627 membres au moment de la rédaction de cet article.
Un petit conseil si vous souhaitez visiter la Nouvelle-Zélande
Prenez-vous y à l’avance pour vos hébergements !
Il est aussi conseiller de réserver à l’avance certaines excursions comme la célèbre randonnée « Mildford Track » pour laquelle le délai d’attente peut être de plusieurs semaines.
Sachez que la Nouvelle-Zélande est un pays extrêmement bien organisé ! Y compris pour les activités touristiques qui sont en générale très bien encadrée. Vous serez guidé et conseillé comme jamais, ce qui est d’autant plus pratique si vous n’avez pas l’habitude de voyager !
En 2014, le gouvernement de la Nouvelle-Zélande a lancé le programme titanesque « Tourism 2025 » qui alloue une enveloppe de 41 milliards de dollars dans le but de développer le secteur du tourisme, notamment en termes de capacité d’accueil, d’infrastructure, d’accompagnement et d’expériences visiteurs.
Ce programme montre l’engagement de la Nouvelle-Zélande dans la promotion du tourisme, ce qui induit un dynamisme économique fort, durable et rassurant du point de vu des étrangers qui souhaiteraient investir en Nouvelle-Zélande.
4) Une population en pleine croissance dans un pays attractif
D’après le portail des Nations Unies, avec un croissance démographique proche des 2% par an, la Nouvelle-Zélande devrait dépasser les 5 millions d’habitant d’ici 2025.
Le taux de natalité des néo-zélandais, de près de 13 % (2017), contribue largement à l’augmentation du nombre de kiwi (surnom donné aux habitants de la Nouvelle-Zélande).
Le taux de migration nette n’est pas en reste, avec une valeur de 2.2 % ces dernières années, soit le double de celui de la France.
Ainsi le pays attire de plus en plus de monde.
Les raisons de cette croissance démographique semblent bien établies : qualité de vie, grands espaces naturels, croissance économique, un niveau élevé d’éducation et de protection sociale.
D’un point de vu de l’investisseur immobilier, la croissance démographique est un excellent indicateur de l’attractivité et de la demande locative notamment, tant pour du logement que pour les locaux commerciaux.
5) La Nouvelle-Zélande se trouve dans une zone économique qui ne dépend pas de la zone euro
Il faut savoir que le gouvernement néo-zélandais est partisan du partenariat trans-pacifique, un accord multilatéral de libre-échange conclu entre les pays de la région Asie-Pacifique, ce qui fait que le pays n’a qu’une très faible dépendance à la zone euro.
Du point de vu de l’investisseur, cette question est intéressante car dans le cas d’une crise de l’Europe, la Nouvelle-Zélande sera à priori très peu impactée.
A l’heure où la dette de l’Etat Français atteint des sommets inconcevables, il me semblait plus qu’intéressant d’aborder le sujet de l’investissement à l’étranger.
Et vous l’aurez compris, de par ses nombreux atouts, le Pays du Long Nuage Blanc a de quoi séduire les non- résidents qui souhaiteraient investir en Nouvelle-Zélande.
Je finirais par ce proverbe bien connu des investisseurs : « ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier » !
En d’autre terme, si l’intégralité de votre patrimoine immobilier se situe dans le même pays, par exemple en France, votre panier reste la France. Certes l’immobilier reste l’un des actifs les plus stables et tangibles, mais l’histoire nous a montré que sa valeur pouvait tout à fait fluctuer du simple au double. Cela a été le cas par exemple en France au moment du passage à l’Euro, où certains quartiers ont vu le prix de leur immobilier faire fois 2 en quelques mois. Inversement, au moment de la crise des subprimes aux Etats-Unis, certaines villes comme Phoenix en Arizona ont vu le prix de leur immobilier divisé par 3 en quelques semaines.
Dans le prochain article je vous présenterai une façon très simple et efficace d’investir dans l’immobilier sans se déplacer en Nouvelle-Zélande. Ce placement qui allie sécurité et performance ne vous laissera certainement pas indifférent !
Récapitulons
La Nouvelle-Zélande est un pays où il fait bon vivre et qui attire de plus en plus de monde pour la qualité de vie qu’elle propose à ses résidents.
Elle est en pleine croissance économique et tous les indicateurs sont au vert dans un environnement dynamique et sécurisant pour les investisseurs du monde entiers.
La croissance démographique et le flux croissant de touristes toujours plus nombreux chaque année riment avec l’attractivité du pays et se trouvent être de très bon augure pour le maintien de la croissance économique sur le long terme.
La Nouvelle-Zélande représente sans nul doute une alternative intéressante du point de vue de la diversification du patrimoine hors zone euro.
