Ma vie d’Expat, ma bonne étoile et ma soif de Liberté !
1985 : Je manque d’être un grand prématuré et je vois le jour le 19 février, le jour du carnaval en Guadeloupe, au son des tam-tams et des maracas. Ma mère, de nature anxieuse, se plie en quatre pour le bien-être de mon grand frère et moi. Mon père, mécanicien hélicoptère, manque de se tuer dans un crash, alors que l’Alouette II finit sous 4 m d’une eau turquoise sur un lit de sable fin.Tout l’équipage a survécu ce qui est relativement rare dans un crash d’hélicoptère. Jusqu’ici tout va bien !
1989 : mon père est muté au Gabon, pays situé sur la côte ouest de l’Afrique, pile au niveau de l’Équateur. J’entame ma maternelle à l’école des « Kikinous » où de mémoire je suis le seul blanc. Avec mon meilleur ami Firmin, nous comparons souvent nos nombrils, le sien étant de la taille d’une balle de golf et le mien de celle d’une bille. Je découvre la forêt vierge, les plages sauvages parsemées de billes de bois et la pêche aux Gobies dans les trous d’eau laissés par la marée basse. Un jour je vois mon père couper la tête d’une vipère du Gabon qui m’avait montré ses crochées de 4cm de long. Merci Papa. Peu de temps après, je manque de succomber à une crise de paludisme, mais après une pointe à 42° de fièvre, tout rentre dans l’ordre. Dur l’Afrique !
1991 : nous habitons maintenant en Corse à Ajaccio. Régulièrement de gros « Boom » font vibrer les vitres de notre appartement du 5e étage. Un soir, c’est l’immeuble de la résidence du bas de la rue qui a explosé, heureusement sans victime. J’ai toujours admiré le professionnalisme des manipulateurs d’explosifs Corses, dont les frappes chirurgicales n’ont jamais fait de victime, du moins pendant la période où j’y habitais. La même année alors que je viens d’avoir 6 ans, ma mère nous amène voir le film Terminator 2 au Cinéma. Je suis à la fois traumatisé et fasciné par les effets spéciaux de ce film interdit au moins de 12 ans. Quelques temps plus tard 5 détonations font vibrer les vitres de la salle à manger de notre appartement, le vendeur de sandwichs du bas de la rue succombera à ses blessures suite à ce règlement de compte, « à la Corse ». Très vite je m’identifie au héros de toute une génération, Son Goku, qui combat les méchants pour défendre les gentils grâce à ses supers pouvoirs. Je découvre la violence du monde, omniprésente dans la réalité et à la télé.
1997 : Dijon, sa mayonnaise et son climat quelque peu différent de ceux que je connaissais jusqu’à présent. Je crée ma première société de vente de billes, pogs et cartes Dragon Ball. J’ai gagné 10 francs. Ma mère met vite fin à mon petit trafic car ce n’est pas bien de vendre des trucs dans la cours de récré. En tant qu’adolescent, la vie en caserne a quelque chose à la fois de protecteur et d’oppressant. On ne sait pas vraiment ce qu’il se passe à l’extérieur ! La première fois que j’ai pris le bus tout seul, j’ai eu l’impression de voyager dans un autre pays ! Au collège, la pression de la réussite scolaire me pousse à être constamment dans les 5 premiers de la classe. J’entends au moins une fois par semaine « si tu veux t’acheter ceci ou cela, tu as intérêt à bien travailler à l’école ». Toute mon enfance est centrée sur la réussite scolaire. D’abord avoir des bonnes notes et le reste après. J’ai beaucoup de mal à supporter l’oppression et l’enfermement du collège. Je ne supporte pas certains profs qui passent leur temps à nous crier dessus sans raison. Je méprise l’autorité des grandes personnes qui n’amène qu’à de la frustration. J’évolue dans un monde que je ne comprends pas et me comporte mécaniquement, l’important étant d’avoir des bonnes notes.
2001 : Toulouse ! Fascinée par l’énergie solaire, j’oriente mes projets TPE de Lycée vers la construction d’une voiture solaire radiocommandée. Du haut de mes 16 ans, j’envoie 35 e-mails à des sociétés de panneaux solaires partout dans le monde et je décroche un sponsor (Photovoltech) qui me fournit gracieusement 30 cellules solaires pour alimenter mon bolide. Je compte bien être le plus jeune à remporter le Défis Solaire Cité de l’Espace ! J’arrive avant dernier de la course mais peu m’importe, je compte bien me refaire à la Solar’Cup d’Amiens. Après avoir parcouru les 9h de route entre Toulouse et Amiens accompagné de mon meilleur ami, nous récoltons 3 jours de pluie. Un comble pour une course de voiture solaire.
2003 : Avec un travail acharné, j’obtiens mon bac avec la mention AB. Mon conseiller d’orientation réussi à me convaincre de tenter une Ecole prépa aux Grandes Ecoles (BCPST) car j’aimais bien la biologie.
2004-2005 : Les deux années les plus sombres de ma vie. Je travaille de 7h du matin à 1h du matin (du lendemain) tous les jours du lundi au dimanche pendant 2 ans en classe « prépa ». Par miracle je ne me suicide pas et je décroche à la surprise générale de ma prof de Physique-Chimie, l’écrit du concours « Geol ». Un 2/20 à l’oral de Math me reconduit à la case départ. Par chance, je décroche à la force du dossier ma future école d’ingénieur, spécialisée dans l’Aménagement du territoire et l’Urbanisme. Un comble pour quelqu’un qui voulait s’orienter en biologie !
2006 : Tours, la Vallée de la Loire, ses châteaux et ses vins ! Résurrection ! Ecole d’ingénieur me voilà ! Je découvre la vie sociale, la fête avec les copains… De toute mon existence, c’est la 1ere fois de ma vie que je me sens à ma place. Des cours et des profs intéressants, une promo d’enfer, une ambiance du tonnerre, un rythme d’étude bien différent de celui de la prépa. Je reprends le sport et lance un groupe de musique. Je ressens pour la première fois de ma vie un sentiment de bienêtre que j’appellerai « la Liberté » !
2007 : Bristol (UK). Aaaah ! mes 6 mois d’Erasmus ! sans doute les plus palpitants de toute mon existence. Entre deux soirées underground au Timbuk2, je m’inscris à un cours d’Aikido. Je ne comprends quasiment rien à ce que raconte le prof mais la manipulation du « Jo » (bâton d’Aïkido) me fascine. Afin de payer mon loyer, je postule dans 3 bar-restaurants en tant que serveur et je récolte 3 refus pour manque d’expérience. Je tente un 4e pour un poste de serveur au MudDock Café. Le Patron me demande si je savais me servir de la machine à café expresso-cappuccino à vapeur. « Of course Mister ! j’ai fait ça toute ma vie ! » lui dis-je. Je suis embauché le soir même et mon cher collègue serveur m’apprend en cachette à me servir de la machine à café ! Merci Frazer ! Je me rends compte qu’il faut parfois sortir des sentiers battus pour réussir.
2008 : Nouvelle-Calédonie. Je décroche un stage de fin d’étude à Nouméa ! Six mois plus tard je reçois mon diplôme d’Ingénieur et me livre au marché du travail. 40 envois de CV plus tard, je commence finalement an tant que serveur, animateur de colonie de vacance et vendeur de poissons rouges. Arrive le jour où je reçois un appel de quelqu’un qui me propose un job dans la qualité de l’air, auquel je n’avais même pas postulé. J’accepte par défaut car j’étais mieux payé qu’à l’animalerie. Je reste perplexe face à mon parcours scolaire, souhaitant à la base faire de la biologie, je me retrouve à étudier l’aménagement du territoire, et je termine finalement la tête dans les nuages avec un job dans la qualité de l’air ! Au final j’aurais visité tous les compartiments sans le vouloir, le sol, le vivant et l’air !
2011 : Je rencontre ma future compagne Natacha sur un Tatami d’Aïkido. Mon grade de 1er DAN en poche et quelques roulades plus tard, ma femme tombe enceinte.
2012 : Naissance de ma fille Sarah. Je comprends à quel point l’être humain est fait pour avoir des enfants et non pour faire des études. Jeune Papa et de plus en plus sensible à la pollution et à l’emprise des multinationales malfaisantes qui manipulent l’opinion publique, je rêve de changer le monde de mes mains. Nous créons avec ma compagne « Solanea », une société de vente de fours écologiques solaires. La chanson de Ben Harper « I Can Change de World with my Own Two Hands » finit de me persuader que je vais réussir à faire adopter notre four solaire à toute la population de Nouvelle-Calédonie. Je mets 5 ans à admettre que les gens d’ici se foutent complètement de l’énergie solaire et préfèrent cramer du bois. Nous fermons boutique après avoir vendu 10 fours en 5 ans, soit 2 fours par an et cramé toute notre énergie vitale, notre motivation et nos économies.
2014 : Naissance de mon fils Nathan. Je découvre une nouvelle règle de math : 2 enfants = 4 fois plus de travail. Des blocages routiers successifs m’empêchent de rentrer chez moi. Une fois, nous dormons dans un gymnase avec les enfants, sans manger, sans couche, sans couverture. Un vrai calvaire. Je me décide à acheter un appartement sur Nouméa pour avoir un pied à terre pendant les blocus. C’est mon premier achat immobilier, mené sans aucune réflexion d’un point de vue investissement.
2015 : ma compagne Natacha tombe gravement malade : perte d’équilibre, perte de force musculaire et douleurs abominables. Les examens révèlent 4 hernies cervicales qui l’handicape fortement. Ses douleurs de dos l’empêchent de poursuivre son activé d’Ostéopathe (un comble !).
2016 : L’arrêt de travail de ma femme nous plonge dans des difficultés financières. Pour la première fois nous ne partons pas en vacance. J’ai beau me dire que mes grands-parents ne sont jamais partis en vacance de toutes leurs vies, je n’arrive pas à me faire à cette idée et passe 2 semaines à déprimer.
2017 : J’ai besoin d’argent. Je découvre le Podcast Invest Immo Club et je découvre que l’on peut gagner sa vie autrement qu’en travaillant dur. Révélation ! Je prends la plus grosse claque de la vie de lecteur en avalant le bouquin « Père Riche, Père Pauvre » de Robert Kiyosaki. Je dévore 30 autres livres sur l’immobilier et la liberté financières et prend conscience de l’existence d’un monde parallèle : celui des entrepreneurs et des investisseurs, jusqu’alors invisible dans mon champ de vision. Je me rend compte que je suis de nature à entreprendre et que je suis malheureux dans le salariat (Révélation n°2 !). Une fracture du coccyx malencontreuse me cloue au lit pendant 2 mois. Je profite de mon temps libre pour me former à l’immobilier et à la bourse. Arrivé à 32 ans, j’ai le sentiment d’avoir perdu 10 ans de ma vie sans investir. Je suis bien décidé à rattraper le retard et me lance le défi d’acheter 4 appartements dans l’année. Toute ma famille sur 3 générations se moque de moi et tente de me décourager. Décembre 2017 : j’ai réussi à acheter 2 appartements à Toulouse et 1 appartement à Nouméa que j’ai divisé en deux plus petits, ce qui fait 4 Appartements : Mission accomplie ! Je dégage un cash-flow de 800 euros par mois !
2018 : Du jour au lendemain, tout le monde autour de moi souhaite investir dans l’immobilier. Désireux de fournir du contenu de qualité à mes amis et d’améliorer mes connaissances chaque jour, je lance le Podcast « Focus Immo Pacifique ». Je lance en même temps le Podcast « Vers la Liberté Financière Papa » dans lequel je partage des conseils sur le développement personnel et financier. Mon audience passe 0 à 1000 écoutes par mois en 9 mois.
2019 : Désireux de partager mon engouement pour l’investissement immobilier avec le plus grand nombre, je crée le Blog investissementimmobilierfacile.com. Fort de mes 5 années d’expérience, j’aide aujourd’hui les débutants à investir dans l’immobilier, les expatriés qui souhaitent investir en France sans y mettre les pieds, et tous ceux qui souhaitent investir à Nouméa, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Donc voilà mon histoire, je souhaitais vous la partager pour que vous puissiez mieux me connaitre. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’aide pour vos projets d’investissement immobilier ! Sylvain LIGA